Les signes musicaux se partagent en deux catégories. La première regroupe les caractères acontextuels ou statiques. Les notes et les silences en sont les exemples types. Ces signes s'apparentent aux lettres de l'alphabet latin dont le dessin ne dépend ni de l'emplacement ni du contexte.
La deuxième catégorie regroupe les signes contextuels ou dynamiques. Ce sont tous les signes dont la forme dépend du contexte et de l'emplacement sur la page. Ces formes rappellent par la particularité du traitement qu'elle imposent les lettres ligaturées de l'alphabet arabe. Nous détaillons ci-dessous deux exemples de formes qui ont nécessité des traitements spécifiques : le lien d'une police baroque [7] et le coulé.