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Les degrés de liberté du lien

La substitution du lien au fouet n'ayant pas un statut clairement défini, y renoncer est une solution de niveau 0 à laquelle ont recours quelques logiciels : toutes les notes sont détachées.

La solution de niveau 1 est celle de la notation musicale du XIXème siècle, reprise par tous les logiciels actuels [5], [10], [22], [35], [42] : [43], [47], le lien est une ligne droite joignant les extrémités des hampes. L'épaisseur de cette ligne révèle en fait un parallélogramme, les petits côtés devant prolonger les hampes, voire un rectangle si les deux extrémités sont sur une horizontale. Certains logiciels offrent aux compositeurs contemporains d'autres figures géométriques agrandies par homothétie en fonction de l'emplacement. Mais ces tracés en ligne droite sont évidemment incompatibles avec la réintroduction de la souplesse et de la fluidité manuscrites.

Une solution de niveau 2 consiste à ajouter au parallélogramme une attaque et une sortie évoquant le lien calligraphique. Cette méthode est d'implémentation assez facile, car elle évite de remettre en chantier la question de la longueur des hampes. Mais cet artifice est graphiquement inacceptable.

Pour obtenir la qualité souhaitée, un signe entièrement dessiné est une nécessité. Mais cette solution de niveau 3 rouvre une cascade de problèmes.


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Nabil Bouzaiene 2000-07-12