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Les documents historiques révèlent qu'un lien
descendant et un
lien ascendant ou horizontal ne résultent pas d'un
même geste.
Le lien est défini par la combinaison
contre-mouvement/mouvement/contre-mouvement,
afin d'obtenir une courbe tendue,
l'attaque et la sortie correspondant aux deux contre-mouvements.
Pour dessiner un lien ascendant,
la main prend son élan en commençant par
descendre, remonte longuement et s'arrête par une brève descente.
Le lien descendant s'obtient symétriquement.
Le parallélogramme systématique doit être remplacé par
deux liens plutôt qu'un, de même d'ailleurs que l'ellipse classique
a dû être remplacée par
deux têtes de notes différentes.
Toutefois,
un seul dessin suffit,
la symétrie des deux ductus et donc des deux tracés
autorisant une déduction par inversion de l'axe des y.
Une rotation fournit bien sûr l'inclinaison.
Figure 1.16:
lien ascendant, miroir du lien descendant
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Dans les manuscrits, comme celui de M.-A. Charpentier de la figure 1.17,
les hampes croisent parfois le lien. Mais l'obtention d'une partition
homogène exige que les hampes rejoignent le lien sans jamais le dépasser.
Cette contrainte est plus délicate qu'avec le parallélogramme classique, car
le lien baroque n'a pas une épaisseur constante. Le dessin retenu,
bien que non convexe, se définit autour d'un axe intérieur que les hampes
doivent atteindre. Cet axe déborde sur l'attaque et la sortie, afin
d'obtenir un placement harmonieux des première et dernière notes du groupe,
qui doivent toucher ses extrémités.
Figure 1.17:
utilisation d'un axe pour la longueur des hampes
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Nabil Bouzaiene
2000-07-12