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Pour prendre un certain nombre de décisions sur les méthodes à appliquer, il faut
bien se placer dans le contexte de la partition musicale et aux possibilités d'édition qui lui
sont propres. Le problème le plus important du partage de documents en général est celui
des mises à jour et de la cohérence des données.
En effet, pour que deux intervenants ou plus puissent visualiser la même partition,
il faut que chacun informe l'autre de ce qu'il fait, afin que les deux partitions restent
identiques. La solution de centraliser l'édition et donc de partager la même
structure de données à été écartée pour
essentiellement quatre raisons :
- Différencier l'édition en mode isolé du mode coopératif : il faut permettre à un utilisateur
d'éditer une partition seul, et dans ce cas, il faut que le temps de réponse de l'interface soit
rapide.
- Isoler les machines les unes des autres en cas d'erreur : si une machine s'arrête à cause
d'une erreur fatale, les autres participants peuvent continuer la session, le système est ainsi plus robuste.
- Minimiser la taille des transmissions : dans le cas d'un utilisateur unique la taille des transmissions
est nulle, dans le cas d'un groupe d'utilisateur, elle est réduite, car chacun n'informera les autres que
des causes de ses modifications. C'est-à-dire qu'en cas de clic pour ajouter une note par exemple,
c'est l'action cliquer qui est transmise et non la note ajoutée (voir plus bas).
- Permettre à plusieurs sessions différentes d'utiliser le même serveur : avec un système
centralisé dans le cas où deux groupes
différents veulent éditer chacun une page différente, il faudrait avoir deux serveurs chacun gérant une page.
Avec un système répliqué, le même serveur peut gérer des sessions différentes. Chacune étant identifiée
il ne transmet les messages de quelqu'un qu'aux personnes de son groupe.
Quand un utilisateur édite une partition, il ne fait en général qu'une chose à la fois,
les opérations globales sont très rares, mais une intervention donnée peut impliquer la
totalité de la page éditée (insérer une note par exemple). Contrairement au dessin où il est
possible de procéder au partage de la page en zones de travail, ainsi si deux utilisateurs
interviennent dans deux endroits différents de la page,
la fréquence des mises à jour est diminuée. Dans le cadre de l'édition musicale, il est nécessaire de mettre à jour la
partition presque après chaque opération. Cette nécessité pose bien sûr des problèmes de
taille des transmissions et de synchronisme des changements, que nous détaillons ci-dessous.
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Nabil Bouzaiene
2000-07-12