Jusqu'à très dernièrement, un navigateur WEB ne pouvait accéder qu'à six polices de caractères. Depuis, il peut utiliser non seulement toutes les polices de caractères disponibles sur la machine cliente, mais en plus et grâce au DHTML (Dynamic HTML) il peut télécharger les polices de caractères à partir du serveur. Dans l'optique d'une exécution à distance sans installation, il faut arriver à utiliser une police sans l'installer sur la machine cliente. De plus il faut utiliser des polices vectorielles pour disposer d'agrandissements de qualité et de dessin dynamique des caractères. Actuellement, il n'existe pas de moyen de visualiser des données vectorielles à travers un navigateur WEB, mais de récents travaux comme le SVG (Scalabe Vector Graphics) vont dans ce sens [49]. Dans notre cas, il faut donc que la police soit embarquée dans l'applet, pour qu'au moment du téléchargement de celle-ci la police soit prête. Cela permettra en plus de changer de police en cours d'exécution sans être obligé de passer par une phase de réinstallation.
Il faut donc que l'ensemble des polices de caractères soit sur le serveur, et à partir de la machine cliente, l'applet accède à ces fichiers en fonction de la demande de l'utilisateur final. Les polices PostScript conviennent parfaitement, car d'un côté elles sont directement utilisables pour l'impression et, de l'autre, elles se présentent sous la forme de fichiers ASCII, non des fichiers binaires qui pourraient être altérés par certains protocoles de transferts.